Le développement d’une formation européenne innovante pour les techniciens dans le domaine des énergies renouvelables.
Début du projet : le 1 janvier 2022
Durée du projet : 36 mois
Nom du projet : GREEN TECH
Partenaires : Smart Energy Systems Campus (GIP FIPAG), TENERRDIS, IUT1/UGA ,XABEC (Espagne), PANKO (Lituanie), KBA NIJMEGEN (Allemagne), UCIL (Belgique).
Coût : 290 000 €
Un peu plus sur le projet :
Dans le contexte écologique actuel et la volonté de la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, la commission européenne a prévu de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Europe de 80% à 95% en 2050. Pour cela, les pays sont amenés à reconsidérer le mix énergétique et à le faire évoluer vers des sources d’énergie moins énergivores en carbone. L’utilisation des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire ou éolienne sera développée. C’est une véritable transition qu’il faut gérer, surtout pour les gens qui travaillent dans ce domaine énergétique. Ils devront acquérir de nouvelles connaissances, spécifiques aux nouvelles sources d’énergie et aux nouveaux vecteurs énergétiques et comprendre les paramètres permettant d’optimiser les interconnexions.
Aujourd’hui, il existe très peu de cours de formation donnant une vue d’ensemble, traitant de toutes les sources d’énergie et de tous les vecteurs. C’est pourquoi nous avons l’intention de combler l’écart avec ce projet afin de former des techniciens plus polyvalents.
Le projet GREEN TECH rassemblera des modules de formation spécifiquement adaptés aux techniciens (niveau 4,5,6 EQF) qui devront faire face à ce nouveau mix énergétique.
Le consortium créera six unités de formation :
- Une introduction décrivant le contexte et les enjeux multiples
- 3 unités sur les différentes sources et vecteurs d’énergie et leurs spécificités « Energie solaire, Energie éolienne, Gaz vert »
- 2 modules décrivant les connexions nécessaires entre eux créés par la gestion du réseau, le stockage et les différents usages.
Chaque responsable de module « testera » son module dans sa propre université. Cette phase constituera également une opportunité de mobilité des enseignants, renforçant les liens entre les universités. Grâce à ce projet, ces modules seront librement intégrés dans chaque cursus universitaire et une dernière étape sera de construire un MOOC largement ouvert à la formation initiale ou professionnelle.
Le consortium réalisera une étude dans la première phase du projet qui sera déployée dans tous les pays partenaires parmi les acteurs industriels du domaine de l’énergie. Cette enquête permettra de comprendre le contexte de chaque pays et le plan de transition énergétique, permettant d’adapter le contenu du cursus développé afin d’être le plus proche possible des attentes industrielles.